Bayrou avait raison, la Sarcosette n'a servi à rien, et le CAC est en miettes.

Publié le par Homo 4s

Depuis plusieurs semaines, la crise s'amplifie, le week-end dernier, nous avons eu droit encore à une Sarcosette: Grande réunion de quelques dirigeant Européens pour prendre à bras le corps la crise, et montrer que Monsieur le Président est là, dormez braves gens, tout est calme...


Nous ne laisserons pas tomber les Français, chaque pays protègera ses banques (comme si on en doutait...), bref, des lieux communs et des évidences...

La Sarcosette accouche d'une souris, comme souvent, des discours, qui n'ont pas de fond, même si il sait y mettre la forme !


Aujourd'hui, lundi 6 octobre 2008, ce sont les marchés qui l'ont perdue, la forme, par peur de manquer de fonds: le CAC 40 subit la plus forte chute de son histoire (-9,04%). Les marchés, M. Sarkozy, ce n'est pas comme les Français, il ne suffit pas de pirouettes pour amuser la galerie. Il faut du fond, du vrai.

Heureusement M. Trichet et la Banque Centrale Européenne ont un peu de marge de manoeuvre... Que serait-il arrivé s'ils avaient baissé les taux au moment où notre Président l'avait demandé en hurlant à la mort de nos exportations? ...


Dimanche, François Bayrou a affirmé : "Mes interrogations sont entières et je n'ai pas trouvé dans les annonces ou les décisions prises à la suite du sommet de l'Elysée, de choses extrêmement concrètes".

Parlant "d'intentions, naturellement positives", il n'y a cependant "rien" vu "de nature à régler la crise ou, en tout cas, à faire repartir l'économie et la finance sur des bases saines".

Dans le communiqué final du sommet de samedi, François Bayrou a vu "une intention, un voeu", dont il espère qu'il ne s'agisse pas "d'un voeu pieux", mais "en aucun cas une décision concrète opposable aux tiers".


Comme on lui demandait si le pic de la crise était passé, Bayrou a jugé au contraire "que les points d'interrogation se multiplient", notant "l'aggravation de la crise bancaire en Allemagne avec l'échec de la recapitalisation de la banque" immobilière Hypo Real Estate (HRE). "Il y a des germes de fragilité dans tout le système bancaire et économique européen", a-t-il dit.

Et lundi Badadoum, le CAC en miettes, on dirait que François Bayrou a vu juste.


Sur le mini-sommet qui réunissait samedi autour de Nicolas Sarkozy, les chefs d'Etat et de gouvernement allemand, britannique et italien, le président  du Mouvement Démocrate a dit être "de ceux qui regrettent qu'on n'ait mis autour de la table que les "grands européens"

"Pour bâtir une réponse européenne, on aurait dû élargir ce cercle à ceux des pays européens qui ont en partage la monnaie unique", a-t-il estimé. La "solidarité ne se manifeste pas" dans la zone euro, a-t-il regretté. "Je comprends qu'un certain nombre de grands pays européens aient été fâchés", a-t-il enchaîné, citant l'Espagne. Pour lui, la crise est "mondiale et la réponse ne pourra être que mondiale".


François Bayrou s'est également déclaré opposé à la remise en cause des critères de Maastricht: Présenter "comme une solution formidable l'idée que l'on pourrait laisser filer les déficits et faire exploser la dette du pays est terriblement dangereux", a-t-il ajouté.

Un peu mon neveu, parce que la dette, ce sont les Français qui la paieront, pas les responsables de la crise...


La crise est "suffisamment sérieuse pour qu'on ne fasse pas de polémique excessive", a-t-il cependant déclaré. Il a assuré n'avoir "aucune intention de mettre Nicolas Sarkozy en cause dans ses efforts" même si, a-t-il ajouté: "ils ne vont pas toujours dans le sens que je souhaiterais".


Et voilà, c'est dit, Monsieur Sarkozy, bravo pour vos efforts, ils sont louables, mais l'action pour l'action, les pirouettes, ça ne sert à rien, c'est du concret qu'il faut en période de crise...


Publié dans Politique

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